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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 2.djvu/122

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dans lequel ce que nous faisons se grave de lui-même au moment que la chose arrive. Excepté ces occasions, nous ne devons paroître à l’assemblée que trois fois l’année, & comme nous voyageons fort commodément, il n’est question pour en être quitte, que d’une présence de deux heures.

« Ma sœur étoit obligée d’éclairer le trône, (c’est ainsi que nous appellons cette corvée) quand il le falloit ; elle vous préparoit de loin une chasse ou un voyage de plaisir, & après votre départ elle affectoit quelque incommodité pour rester seule enfermée dans son cabinet, ou supposoit d’avoir besoin d’écrire, ou de se reposer. On ne s’apperçut point dans votre Palais, ni parmi nous, de ce qu’elle avoit tant d’intérêt de cacher. Ce mys-