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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 2.djvu/123

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tere n’en fut pas un pour moi. Les conséquences en étoient dangéreuses, c’est ce que je lui fis connoître ; mais elle vous aimoit trop pour se repentir de sa démarche. Voulant même se justifier dans mon esprit, elle exigea que je vinsse vous voir.

« Sans vous faire de compliment, j’avoue, Seigneur, que si votre vue ne fit pas entiérement approuver sa foiblesse, du moins elle diminua considérablement, & augmenta le zele avec lequel je cherchois à la tenir cachée. Sa prévarication fut inconnue pendant deux ans ; mais enfin elle se découvrit. Nous sommes obligées de faire un certain nombre de bienfaits dans l’étendue générale de l’univers, dont nous nous trouvons forcées de rendre compte. Quand