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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 3.djvu/126

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temens de cette Princesse sont mouillés, & que l’intérêt que nous prenons à sa santé doit nous faire remettre la conversation à une autrefois, ce qui presse le plus, c’est de lui ôter dans le moment un habit qui lui convient si peu de toutes les façons.

Alors sans lui répondre, ses deux compagnes se joignant à elle, s’empresserent toutes trois à dépouiller la Princesse de sa grosse robbe, & de tout son horrible accoutrement, elles lui en donnèrent un autre qui étoit de toile blanche & fine, garnie galamment des plus belles dentelles entremêlées de fleurs, dont le mélange des couleurs, & l’odeur agréable faisoient un effet qui charmoit tout à la fois la vûë & l’odorat.

Lorsque Liron fut ainsi parée, nous sçavons, lui dit une de ces