Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t4, 1909.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

À LOUIS PASTEUR[1]


 

O toi dont la science et le constant effort
Ont si souvent vaincu la douleur et la mort,
O cerveau puissant et fertile,
De l’univers qui souffre obstiné bienfaiteur,
Pardonne si ma voix interrompt, ô Pasteur,
Un instant ton travail utile !

  1. L’auteur avait reçu la lettre que voici :
    Lumale, 22 Janvier.
    « Les ouvriers de la verrerie d’Aumale, dont les noms suivent, se proposent de faire une petite fête et de donner une soirée au profit de l’œuvre de M. Pasteur.
    « Et leur grand désir serait qu’une pièce de vers soit dite au commencement de cette soirée, mais que cette pièce émane de vous.
    « Ce sera pour vous une œuvre de charité, ce sera l’obole du grand poète aux pauvres travailleurs, et cent cinquante ouvriers vous remercieront.
    « Agréez notre demande et croyez à notre admiration. »
    (Suivent les signatures)