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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t4, 1909.djvu/150

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LE CENTENAIRE DE LAMARTINE


 

DES millions de fois les cieux sont centenaires.
Nous sommes, fils d’Adam, pareils aux éphémères
Dont les chauds tourbillons vibrent, l’été, dans l’air ;
Et cent ans pleins de faits dans l’histoire du monde
Ne durent, devant Dieu, qu’un souffle, une seconde,
Le rapide instant d’un éclair.