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DORANTE.
Mon père, donnez-vous un peu plus de loisir.
GÉRONTE.
Je la connois assez : Clarice est belle et sage
Autant que dans Paris il en soit de son âge ;
Son père de tout temps est mon plus grand ami,
Et l’affaire est conclue.
DORANTE.
[1] :
D’un fardeau si pesant accabler ma jeunesse !
GÉRONTE.
Fais ce que je t’ordonne.
DORANTE.
Quoi ? Monsieur, à présent qu’il faut dans les combats
Acquérir quelque nom, et signaler mon bras…
GÉRONTE.
Je veux dans ma maison avoir qui m’en console ;
Je veux qu’un petit-fils puisse y tenir ton rang[2],
Soutenir ma vieillesse, et réparer mon sang :
En un mot, je le veux.
DORANTE.
Vous êtes inflexible !
GÉRONTE.
Fais ce que je te dis.
DORANTE.
[3] ?
Mais s’il est impossibleGÉRONTE.
Impossible ! et comment ?