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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/344

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DORANTE.

775Simple, n’as-tu point vu que c’étoit une feinte,
Un effet de l’amour dont mon âme est atteinte ?

CLITON.

Bon : en voici déjà de deux en même jour,
Par devoir d’honnête homme, et par effet d’amour.
Avec un peu de temps nous en verrons bien d’autres ;
780Chacun a ses talents, et ce sont là les vôtres.

DORANTE.

Tais-toi, tu m’étourdis de tes sottes raisons[1].
Allons prendre un peu l’air dans la cour des prisons.

FIN DU SECOND ACTE.
  1. Var. Tais-toi, tu m’étourdis avecque tes raisons. (1645-56)