Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/460

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Ma rougeur trahiroit les secrets de mon cœur,
Et je te voudrois mal de cette violence
Que ta dextérité feroit à mon silence ;
Même de peur qu’un mot par hasard échappé
390Te fasse voir ce cœur et quels traits l’ont frappé,
Je romps un entretien dont la suite me blesse.
Adieu ; mais souviens-toi que c’est sur ta promesse
Que mon esprit reprend quelque tranquillité.

LAONICE.

Madame, assurez-vous sur ma fidélité.

FIN DU PREMIER ACTE.