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avec elle. Cela a été bien pis quand les aboyeurs ont crié : la voiture de Mademoiſelle Julie. J’ai paſſé à côté d’elles en les regardant d’un air de protection. Je t’avoue que cela a été une ſatisfaction pour moi. J’ai été de là ſouper à la petite maiſon du Comte, où j’ai reçu toutes ſortes d’éloges ſur ma beauté et ma parure. Hélas ! puiſſe le bonheur dont je jouis durer autant que mon amitié pour toi. Porte-toi bien, et donne-moi ſouvent de tes nouvelles. Si tu as quelque commiſſion à me donner, je m’en chargerai avec plaiſir et les ferai avec la plus grande exactitude.

Lettre de Mademoiſelle Felmé.
Paris, ce 8 Octobre 1782.


A peine, mon cœur, ai-je la force de t’écrire. Je viens d’apprendre la

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