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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/152

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fin tragique de cette pauvre Roſalie. On l’a trouvée dans le bois de Boulogne pendue à un arbre, les tetons coupés ; on ignore quel eſt le monſtre qui a commis cette barbarie. Je lui ſervirois volontiers de bourreau. Ah ! que les hommes ſont ſouvent cruels envers notre pauvre ſexe. Je finis, mon cœur, je friſonne d’horreur en penſant à cette hiſtoire. De la vie je ne veux aller au bois de Boulogne. Je croirois en tous momens voir l’infortunée Roſalie.

Lettre de Mademoiſelle Julie.
Ce Lundi 7 Octobre 1782.


Comme je t’ai parlé de la maladie du Duc de Fronſac, je te dirai qu’il eſt maintenant hors d’affaire. Il circule ici depuis quelques jours une petite piece de vers à laquelle ſa ma-