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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/181

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pas d’un inſtant. Il y a huit jours qu’il n’eſt venu me voir ; mais il envoye regulierement ſavoir de mes nouvelles.

Lettre de Mademoiſelle Julie.
Ce Mercredi 6 Novembre 1782.


J’ai été lundi dernier aux Italiens, mon quart de loge commençant ce jour là. Je ſuis très-contente de Madame Dugazon. Qu’elle a de graces ! il eſt fâcheux qu’elle ne ſoit pas porteuſe d’une plus jolie figure. Je voudrois bien que Colombe et Adeline ne ſe peignent pas les levres avec du corail et ne ſe miſſent pas tant de blanc, cela les gâte au lieu de les embellir. La petite Débroſſe eſt gentille, elle a une petite figure de fantaiſie charmante ; c’eſt bien dommage qu’elle préfere, dit-on, les femmes aux hommes, mais c’eſt malheureuſement un goût qui