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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/227

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Qu’ainſi chéris de leurs belles
On trouve peu de maris ;
Qu’on nous cite dans Paris
Tout comme deux tourterelles,
Hé ! etc.
Je cite auſſi mes modèles.
Hé ! qu’eſt qu’çà me fait à moi,
Quand je chante et quand je boi ?

Correspondance d’Eulalie, séparateur
Correspondance d’Eulalie, séparateur


Il y a deux jours que j’ai fait connoiſſance avec un jeune officier aux gardes françoiſes qui a tout au plus dix-ſept ans. Il eſt de la plus jolie figure du monde. Je t’avouerai que j’en ſuis amoureuſe ; j’ai bien envie d’en faire mon farfadet. Je le crois encore novice, cela m’amuſera de lui donner la premiere leçon d’amour. Cependant à cet âge, à Paris, avoir encore ſon pucelage, cela me ſurprendroit. Je le ſaurai avant peu ; il vient me voir demain, et comme je me meurs

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