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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/241

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„ flatte que quoique je ne conſente point à vous ſuivre hors la capitale, cela ne m’empêchera pas de vous voir juſqu’à votre départ. Je vous attends le premier moment que vous aurez à vous. Votre chere amie. ”

Dès que j’eus cacheté ma lettre, je l’envoyai par mon domeſtique et lui recommandai de la remettre lui-même à mon vieux, et de bien remarquer la figure qu’il feroit en la liſant. Il a bien fait ſa commiſſion et m’a rapporté que le vieux n’avoit pas eu l’air trop affecté et l’avoit chargé de me dire qu’il viendroit me voir dans quelques jours et me faiſoit bien des amitiés. Il me tarde de voir ce qu’il me dira. Adieu, ma bonne amie, je t’en ferai part. Tu devrois donner plus de détails ſur ta vie de Bordeaux. Je te mande exactement celle que je mene ici.