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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/257

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Perſonne n’a encore remplacé le vieux qui a maintenant la petite Roſette. Comme les étrangers abondent ici, je vais tâcher d’en ſubjuguer un. Adieu, écris moi donc, tu es d’une pareſſe inſuportable.

Lettre de Mademoiſelle Julie.
Ce Jeudi 30 Janvier 1783.


Le Comte m’obſede, ma chere amie, à force de ſoins ; il ne me quitte preſque pas. Je ne puis voir ni mon amant, ni mon farfadet. Pour me diſtraire, il s’occupe à me lire mille jolies choſes, entr’autres un nouveau recueil de pièces choiſies. Je l’ai prié de m’en copier pluſieurs que je t’envoye ci-jointes.

On dit qu’il arrive déjà beaucoup d’Anglois ; je déſirerois bien que la paix te ramene à Paris ; il y a bien