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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/285

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affreuſe. Je veux cependant aller ce ſoir au bal de l’opéra ; le Comte étant abſent, farfadet me donnera le bras.

Je crains que le Comte n’ait été inſtruit de ma conduite par un domeſtique que j’ai renvoyé il y a un mois. Je conviens que j’ai eu tort de le mettre à la porte, mais c’étoit un inſolent.

En feuilletant pluſieurs papiers, j’ai trouvé quelques vers que j’avois fait copier par le Comte pour te les envoyer, je les joins à ma lettre. Si le Comte me quitte, plus de poéſie. Adieu, chere amie ; que l’incertitude ſur ſon ſort eſt cruelle.

Conte.
Partant quitte.

Alain diſoit : ma femme, écoute-moi.
Je t’avouerai qu’avant que d’être à toi,


  Tome II.
F