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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/305

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Sur un chemin couvert de glaces,
Le haſard nous fit rencontrer.
Que ce jour-là j’avois de graces !
J’étois faite pour tout tenter ;
Je gliſſai, ma jupe voltige,
Il me couvrit de ſon manchon ;
Vous êtes complaiſant, lui dis-je ;
Ah ! le etc.

Correspondance d’Eulalie, séparateur
Correspondance d’Eulalie, séparateur
Au ſon de ſa tendre muſette,

Aux accens de ſon chalumeau,
Je formois des pas ſur l’herbette,
Que ſon ſort devoit être beau !
Pour le favoriſer je gliſſe,
Et je tombai ſur le gazon ;
Il me releva ſans malice ;
Ah ! le etc.

Correspondance d’Eulalie, séparateur
Correspondance d’Eulalie, séparateur
L’autre jour que c’étoit ma fête,

Je lui demandois un bouquet.
Quel bouquet veux-tu que j’apprête,