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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/310

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En arrivant, tous les regards ſe ſont fixés ſur moi ; il s’eſt élevé un murmure qui a interrompu le concert. J’étois au comble de la joie de faire tant de ſenſations. Cela m’encourage ; je veux tâcher d’être aujourd’hui encore mieux qu’hier. Adieu, je vais m’occuper ſérieuſement de l’affaire importante de ma toilette.

P. S. Pendant que j’étois à Long-Champs, j’ai prié mon farfadet qui étoit reſté chez moi de te copier quelques jolies poéſies que voici :

VERS
A M. de *** et à Mademoiſelle de ***,
la veille de leur mariage.

Jeunes amans, heureux époux,
Qui touchez au moment le plus beau de la vie ;

    A Paris, les jours où il n’y a pas de ſpectacle, il y a concert ſpirituel au château royal des Thuileries.