Aller au contenu

Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/311

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 91 )

L’un de vous dans mon cœur a fait naître l’envie,
Et l’autre un ſentiment plus doux.

Madrigal.
A Madame de **, qui venoit d’accoucher
d’un garçon, et dont le mari avoit
quatre-vingt ans.

Jeune Eglé, votre époux, dit-on.
Malgré le froid des ans, tendrement vous adore ;
Ses ſoins et ſon ardeur viennent de faire éclore,
En dépit des hivers, un nouveau rejeton.
Bien plus fortuné que Titon,
Il a ſu rajeuner dans le bras de l’Aurore.

Conte.
Lucas et ſon Seigneur.

Or ça, Lucas, mon cher voiſin.
Quand te fais-tu porter en terre ?

H 2