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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/379

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Voici la réponſe du Marquis.

„ Vous avez raiſon, Mademoiſelle, il faut nous ſéparer puiſque nos caracteres ne ſimpatiſſent point. Vous auriez dû plier le vôtre au mien. Je trouverai aiſément une perſonne qui ſaura mieux que vous apprécier mes bontés et en être reconnoiſſante. Je vous ſouhaite tout le bonheur dont vous êtes digne ”.

Depuis je n’ai plus entendu parler du Marquis. Avant peu j’eſpere apprendre ton départ de Bordeaux.

Lettre de Mademoiſelle Florival.
Paris, ce 7 Décembre 1783.


Depuis que je ne t’ai écrit, Minette, il m’eſt arrivé une bonne aubaine. Un vieux que j’ai eu chez la préſidente m’a priſe en amitié, il me meuble un petit appartement aux