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Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/51

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„ vienne vous voir. Vos charmes doivent vous attirer beaucoup d’adorateurs ; oſerai-je eſpérer que vous m’accorderez la grace que je vais vous demander : il y a dix louis à gagner ; „ je lui répondis, que je ſerois charmée de faire quelque choſe qui pût lui être agréable, pourvu que ce ne ſoit rien qui répugne à la nature. Hé ! de quoi s’agit-il ? „ c’eſt ſeulement (répliqua-t-il) de permettre que je jouiſſe de vous ; que nous nous mettions tous deux nus, & que vous mettiez ces éperons à vos talons pour m’en éperonner le derrière, ſans cela je ne pourrois parvenir au ſuprême bonheur „ : j’acceptai, & éperonnai mon homme de la belle manière ; car plus je redoublois, plus ſon priape prenoit de conſiſtance, & m’arroſoit de la céleſte liqueur : en une demi-heure, il a joui quatre fois. Cet homme, dans ſa jeuneſſe, doit avoir été un