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Page:Correspondance de M. le marquis Du Chilleau avec M. le comte de La Luzerne.djvu/31

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Observations relatives à une prolongation propoſée par M. le Gouverneur-Général de l’Importation des Farines étrangères pendant trois mois, en y ajoutant la permiſſion aux Étrangers d’exporter des Denrées Coloniales, juſqu’à concurrence du prix de leurs Farines.


Lorsqu’il a été question à la fin de Mars dernier d’admettre les farines étrangères, j’en ai aussi-tôt reconnu la nécessité ; mais je demandais que cette opération fût confiée à l’univerſalité de tous les Négocians Français au Cap, au Port-au-Prince, et aux Cayes[1]. Je voyois avec peine que notre Commerce

  1. Si nous adoptions le parti de limiter, je penserais toujours qu’il faut laisser aux Chambres & Assemblées de Commerce, le soin de distribuer les permissions dans les trois Villes d’Entrepôt de la Colonie, et dans le cas où 6000 barils paraîtraient insuffisans, ce dont je ne suis pas encore persuadé, nous pourrions aller successivement ou dès-à-présent jusqu’à 10 ou 12 mille.

    Extrait des Observations remises le 29 Mars 1789.