une place plus considérable[1] et elle est appelée à influer de plus en plus sur l’évolution du pays, qu’il s’agisse de mieux connaître, d’apprécier plus sainement les Européens et leurs idées, ou de donner au gouvernement des organes plus stables, mieux en harmonie avec les besoins et la manière d’être des diverses classes sociales.
Je dois m’excuser aussi d’avoir donné de ces périodiques une revue si incomplète : pour suivre leur histoire, noter leurs tendances et leurs conditions d’existence, pour faire œuvre vraiment scientifique, il faudrait de nombreux documents que nous n’avons pas en Europe. Je serais content si cet essai inspirait à l’un de nos confrères d’Extrême-Orient l’idée de reprendre la question et de la traiter comme elle mérite d’être traitée.
- ↑ Le Résumé statistique de l’empire du Japon 1895 (1 vol. gr.
in-8o, Tôkyô ; en japonais et en français) donne les chiffres suivants :
Année 1889............ 467 journaux et revues. — 1890............ 716 — — — 1891............ 766 — — — 1892............ 792 — — Pour 1892, ces périodiques se répartissent de la manière suivante :
Tôkyô 203 Hon siu (moins Tôkyô) 474 Si koku 36 Kiu siu 57 Ezo 22
Total792