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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/157

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FERDINAND MOSSELMAN

— Ah ! ah ! Mosselman ! Comment ça va ? s’écria M. Verhoegen en serrant la main de Ferdinand dans une étreinte cordiale et chaleureuse.

Ce fut une surprise. M. Verhoegen ne se doutait donc de rien ! On se rassura. Déjà, Joseph entraînait le bonhomme vers la table chargée de tasses et de carafons.

Adolphine lui offrit une tasse de café :

— Vous savez, dit-elle, vous qui êtes amateur, c’est du fameux : du Java doré !

— Du Java doré, qu’est-ce que c’est que ça ? fit M. Verhoegen en riant.

— Eh bien, goûtez seulement, reprit la jeune femme. M. Verhoegen huma la vapeur odorante et but à petites gorgées.

Puis il déposa la tasse sur le « cabaret ».

— C’est bon, je ne dis pas, déclara-t-il avec sentence, mais, tout de même, ça ne vaut pas nos cafés du pays !

Thérèse s’était laissée choir dans son fauteuil. Les mains posées sur les arcboutants du dossier, le buste penché en avant, elle ressemblait dans sa