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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/187

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FERDINAND MOSSELMAN

Comme ce serait triste pour elle quand Joséphine partirait  ! Ça ferait un grand vide  ; les deux sœurs étaient toujours ensemble et s’aimaient si fort  ! On n’avait qu’à voir leurs portraits. Dieu sait, la pauvre petite avait plutôt envie de pleurer que de sourire à M. Buls  !

Et la comtesse de Flandre, quelle belle personne  ! Et quel excellent homme, le comte de Flandre  ! Ça c’étaient de braves gens, de bons bourgeois de Bruxelles, qui se promenaient sur le boulevard avec leur parapluie et leur petit chien, comme vous et moi. Ça c’était la vie de famille  ! Et tous les traits de sociabilité de ces augustes hôtes furent de nouveau longuement racontés.

On convint aussi que M. De Burlet avait beaucoup d’allure. Sa raideur était élégante. Quant au président de la Société, il représentait très bien. Et puis, c’était un si joyeux compère  ! Dommage qu’il avait si chaud…

Enfin, après l’éloge des officiers étrangers, on en vint à parler de ce jeune homme blond qui dansait avec la comtesse de Rasenfeld. On ne l’avait jamais vu. C’était sans doute un membre nouveau.

– Ce n’est toujours pas le vice-bibliothécaire, déclara la dame louche. Je connais de vue