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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/197

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La vengeance de Madame Posenaer



Madame Posenaer ne pouvait oublier l’injurieux abandon de Ferdinand Mosselman et roulait dans son âme de méchants projets.

Elle ne souffrait plus ; une rage froide, réfléchie, qui, souvent, pâlissait sa mignonne figure, avait succédé aux premières incantations de son désespoir.

Maintenant, dans le vide immense de ses journées, elle s’occupait en silence à ourdir le châtiment de l’heureux époux de Mlle Verhoegen.

Où est-ce qu’il se trouvait à cette heure, le traître qu’elle n’avait pas su retenir et dont ses manigances exaspérées, ses lettres anonymes, n’avaient pas même retardé le bonheur d’un seul jour ?