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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/236

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LA VENGEANCE DE Mme POSENAER

famille Kaeltebroeck, et qui, après avoir été étudié en sections, usurpait ce soir le tapis de la Dame de Pique pour un débat définitif.

En réalité, la première idée de cette villégiature « sur le littoral », appartenait à Adolphine que les pâles joues de son petit Albert inquiétaient beaucoup, et qui s’était bien promis dans les fortes chaleurs de l’été de soustraire son fils à l’atmosphère viciée du Papenvest.

Le docteur, consulté, avait fait le plus grand éloge de la mer et montré quels avantages durables l’air salin, chargé d’iode, procure aux jeunes organismes…

Cet avis ne laissa pas que d’impressionner vivement Mme Van Poppel dont la petite Jeanne commençait à « courir comme un rat ». Aussi, déclara-t-elle bientôt qu’elle accompagnerait sa nièce à Heyst.

Peu après, le voyage qui était devenu le grand sujet de conversation dans l’entourage de Joseph Kaekebroeck, rallia d’autres partisans. Les beaux-parents Platbrood prièrent leur fille d’emmener avec elle ses sœurs Pauline et Hermance, ainsi que son jeune frère Hippolyte ; l’excellente Adolphine y avait consenti avec d’autant plus de plaisir que Pauline, qui était la marraine d’Albert, l’aiderait à prendre soin du petit garçon.