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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/270

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— Et moi aussi ! s’écria Mme Posenaer qui ce matin-là ne laissait pas que d’être pâlotte.

Il n’en fallut pas plus pour que MM. Van Poppel et Posenaer prétendissent ne pas abandonner leurs femmes.

Ces défections successives provoquèrent un vif désappointement chez les excursionnistes que les enfants tourmentaient sans trêve et s’efforçaient d’entraîner vers le poste aux baudets.

Joseph était devenu très fébrile tant cette mijaurée de Mme Rampelbergh lui portait sur les nerfs. Il se contint pourtant et s’avisa d’un stratagème pour vaincre la résistance de la boudeuse dondon.

— Puisque c’est comme ça ; dit-il résolument, eh bien nous partirons seuls avec les petits.

En même temps, il adressa un clin d’œil au cordier qui, flegmatiquement, attendait qu’on se décidât, en fumant sa pipe.

— Dites-moi donc, père Verhoegen, est-ce que les De Myttenaere ne sont pas à Knocke pour le quart d’heure ?

— En effet, répondit le bonhomme, Jérôme m’écrit ce matin qu’ils doivent être partis avant hier avec les Scheppens…

Et Joseph de feindre un joyeux étonnement :