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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/76

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LES FIANÇAILLES

Cependant, les vitres grondaient plus fort, comme sous l’assaut d’un formidable déluge.

— Hé, fit Joseph en éclatant de rire, mais c’est les seringues ! Catherine et Rosalie aspergent la façade !

— Ah ! dit Adolphine, c’étaient des vrais diables là-haut. Et c’est la même histoire tous les samedis ! Allez, on sait bien que papa et maman ne sont pas à la maison. Je ne savais pas de chemin avec…

Joseph regardait la jeune fille : jamais elle ne lui avait semblé si belle.

Adolphine était grande et bien prise. Dessus la taille relativement fine, son buste s’élançait vigoureux et souple, arrondissant une gorge ferme qui, encore en deçà de la norme esthétique, attendait le mariage pour le définitif épanouissement.

Sous la ceinture, les hanches ressortaient opulentes, et le ventre faisait bomber harmonieusement la jupe, laissant deviner un plan large, fécond.

Les petits l’avaient décoiffée, et son épaisse chevelure rousse ruisselait jusque sur ses reins.