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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/78

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LES FIANÇAILLES

Est-ce que vous ne voulez pas prendre quelque chose ? Un verre de vin, un pain à la grecque ?

— Oh ! déclara Adolphine, soif ! ça j’ai, mais faim pas. Je vais seulement boire un groselle

Et, s’adressant au jeune homme :

— Et vous, Joseph ? Oeïe, il y a un si bon faro en face…

— Bé, répondit Kaekebroeck, si ça ne vous fait rien, je prendrai plutôt un verre de bière de ménage…

Adolphine s’élança vers les petites cousines qui restaient là inactives, perdues dans la contemplation de la belle nappe miroitante :

— Vite, vite, dit-elle en les poussant par les épaules, allez demander à Trinette de tirer une bonne carafe !

M. et Mme Van Poppel se promenaient lentement autour de la table, s’arrêtant à chaque pas pour lire les petits papiers posés sur les assiettes.

— Mais ça est très bien comme ça, dit le bon-papa quand il eut terminé sa ronde, n’est-ce pas, Matje ?

— Oh, répondit Joseph avec modestie, vous