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Page:D’Esparbès - Le Roi (1910).djvu/171

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LE CAPITAINE

sauteur, élançons-nous done ! Nous sommes faible bande, mais ce n’est pas tout le grand nombre ; si les caporaux vous font faute, appelez-moi, je ferai service à l’escouade, la pique en un poing, le couteau de l’autre, le cœur au ventre et l’aile au talon pour le salut de la patrie et le pain quotidien des gens ! (Il sourit, bonasse, et tourna son cheval) Et maintenant que j’ai parlé, activons les faits. Un acte vaut cinq dires. — Messieurs les capitaines, emmenez s’il vous plaît vos compagnies, et allons voir chacun si le pot bout.