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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/103

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Elles s’étaient promis de s’offrir une débauche de fouet, et pour avoir un certain nombre de postérieurs à corriger, il fallait en faire assister plusieurs de différents calibres pour avoir de la variété à la séance. Elles en avaient ménagé quelques-uns des petits et des grands pour pouvoir les fesser le lendemain et les jours suivants. Je fus des premières qui passèrent par leurs mains.

Tant que les deux amies restèrent les hôtesses de la châtelaine, ce fut une découverte incessante de fesses de toutes les dimensions. La main pour les gamines, les divers instruments de torture échelonnés suivant le volume des postérieurs, excepté pour ceux de Catya et d’Irina pour lesquels la maîtresse dut employer un léger martinet pour leurs fesses endommagées. Celui d’Irina fut le plus long à reprendre le luisant de son satin.

Quand la peau fut en état de les supporter, la boïarine reprit les verges, qu’elle faisait couper au moment de la correction,