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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/115

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bandelettes, couché sur le ventre, empêché de prendre une autre position. Elles se glissèrent sous lui, obligées de se servir elles-mêmes, il n’avait qu’à pousser, et il n’eut pas de peine à leur prouver plusieurs fois à chacune, malgré la fièvre qui le brûlait, que sa virilité n’était pas en carton pâte.

Elles firent la navette sous le pauvre garçon, qui était obligé de leur laisser faire toute la besogne, car il ne pouvait se remuer sans pousser des gémissements. Elles s’en tiraient sans son aide comme des femmes expérimentées bien que dessous. Elles le laissèrent complètement vide.

Elles y revinrent toutes les nuits, tout le temps que dura leur séjour, négligeant pour ce remarquable outil un autre délassement qu’elles semblaient cependant préférer à tout. Quand il put les servir lui-même, bien qu’il ne fut pas complètement remis, il faillit les défoncer.

Elles n’osèrent pas prendre ce gros outil dans leurs fesses, malgré l’envie démesurée qu’elles avaient de l’y loger. Elles auraient dû y joindre le délassement en question. Mais elles redoutaient l’entrée d’une telle aiguille dans un si petit étui.