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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/122

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Elle revint toute nue, n’ayant gardé que ses bas de soie, se renversa sur le bord du lit, faisant signe à Yvan de venir en prendre ainsi. À la vue de la boïarine toute nue, s’offrant les cuisses élargies, il perd la tête, plongea au bas de la toison dorée que nous connaissons bien pour l’avoir souvent peignée et parfumée, et l’embrasse à pleine bouche. La maîtresse le repousse brusquement, ce n’est pas ça qu’elle attend de lui. Mais lui, avait besoin de ce baiser pour reprendre des forces. Son outil, qui avait un peu baissé la tête, ranimé par cette accolade sur la toison parfumée de sa maîtresse, se révéla bandant de plus belle.

Il se redressa, planta son engin, prêt comme jamais pour la lutte, dans la fournaise, car elle brûlait toujours malgré la récente ablution. Cette fois le serf dut prendre le buste dans ses bras pour pouvoir jouter à l’aise.

Il avait sous sa poitrine la jolie gorge de sa maîtresse, il ressentait un bien-être inconnu à ce délicieux contact. Il ferme les yeux pour être tout à son bonheur, et aussi pour ne pas être tenté au moment fatal d’embrasser les seins ou la bouche, soins sacrés