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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/121

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faudra-t-il que ce soit moi, qui te fouette avec ceci ?

— Ce sera moi, maîtresse, qui vous fouetterai comme tout à l’heure.

— Trois fois ?

— Trois fois, maîtresse.

— Alors elle est inusable la tienne. Ce n’est pas comme celle-ci, qu’il faut changer souvent, dit-elle, en continuant l’allusion épicée.

Elle prit la même posture en gardant cette fois son peignoir et sa chemise. Yvan la reprit par derrière, toujours obligé d’entourer les hanches pour aider à l’intromission. Il inonda trois fois encore le récipient d’en haut dans lequel il plongeait. Il sentait les fesses veloutées de sa maîtresse palpiter sous son ventre.

Yvan sur l’appel de la boïarine, qui voulait éprouver la valeur de cet outil inépuisable recommença dans la journée, menant trois fois encore à bien pour les deux conjointes la même opération. Quand il sortit du fourreau, la boïarine lui jeta une serviette, et s’en alla dans le cabinet voisin où Yvan l’entendit faire une petite toilette intime.