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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/124

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— Le boyard me fit soigner dès la séance terminée. Il voulut se rendre compte par lui même comment les deux filles de chambre à qui l’on avait confié les soins à me donner fomentaient mon postérieur meurtri ? Il leur indiquait du bout du doigt, appuyant sur le coin désigné, où il fallait mettre ceci, mettre cela. Il s’intéressait trop à ma prompte guérison pour qu’il n’eût pas quelque velléité d’en profiter.

Au bout de quatre jours de soins incessants j’étais guérie et bien guérie. Il me fit monter dans sa chambre, me troussa pour s’assurer de l’état de mes fesses, et les trouvait en fort bon point, dodues et potelées il me dit :

— Tes jolies fesses rondes feront bien mon affaire, et ceci donc, fit-il en palpant plus bas, la main appliquée entre mes cuisses, ceci encore mieux.

Il s’assit sur une chaise haute.

— Ouvre la cage au prisonnier.

Je donnai l’essor à un joli priape, je rabattis les pans de sa culotte. Je dus l’enjamber et enfourcher la monture. Je dus chevaucher à son gré, car il ne me prend