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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/129

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devait tenir troussé tout le temps que durait la procession. Elles la connaissaient toutes, à l’exception d’une privilégiée, qui était la favorite de la maîtresse, cette cruelle signature, et aussi ce beau paraphe, écrits en traits de rouge carminé sur les fesses qui revenaient de porter le billet.

Lorsqu’une de ces belles filles lui portait un message de sa mère, comme elles avaient toutes un beau postérieur très développé, dodu, potelé, rebondi, il en usait comme avec nous. Il la troussait avec tout plein d’attouchements, relevant les dessous après l’avoir caressée sous les jupes. Il la fessait d’abord à la main, la tenant sous son bras gauche. La fessée durait un moment et il l’appliquait d’une singulière façon.

Le vicieux garçon prenait un malin plaisir à tâter ces gros derrières charnus. Il obligeait la fille à se tenir les jambes écartées. Sa main après avoir claqué les fesses, retombait sous le creux en travers. Puis il l’envoyait de toutes ses forces entre les fesses, les doigts allongés, cinglant cruellement les lèvres roses de la bouche taillée entre les cuisses, et restait là deux ou trois