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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/138

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fille, qu’elle laissa ainsi une heure, avait le postérieur rouge comme la lune en plein.

Savez-vous où allait le jeune barine, quand il venait de fouetter l’une de nous, ou une fille de chambre de sa mère ? Mais vous l’avez deviné. Il allait retrouver Mina qui le comblait de délices. La maîtresse devait le savoir, elle fermait les yeux, trouvant son fils assez grand pour avoir des maîtresses. Mais elle devait supposer leurs rencontres fréquentes, car il se cachait pour aller retrouver son chausse-pied comme vous dites à Paris.

Il avait dû se bien trouver de la chaleur communiquée au séjour du plaisir par le fouet appliqué légèrement aux fesses de la jeune fille, car depuis ce jour-là il préludait aux passes amoureuses par une fessée, par une application du martinet, ou même les verges qu’il lui donnait dans la chambre où ils prenaient leurs ébats, jusqu’à ce que les fesses eussent pris la teinte rosée et que le bijou se fut entrebâillé. Il terminait le fouet ou la fessée par une salve de claques entre les cuisses pour aviver le feu dans ces parages, qui devenaient une