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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/157

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l’aide complaisante des doigts de l’enclouée. Il naviguait un moment, puis il s’étendait paresseusement sur la croupe, s’allongeant sur les reins nus, attendant que l’issue vint toute seule. C’était quelquefois à la troisième pression qu’elle arrivait. Il ne manquait jamais, à ce moment là de les mordre à la nuque, les crocs y paraissaient toute la journée.

C’était Rita, qui me racontait tout ça deux mois après leur aventure. Elle me montra ses fesses, pour me prouver qu’elles étaient en bon état. Cette découverte eut pour moi un résultat inattendu. Je me mis à les embrasser avec plaisir.

Alors Rita se retourna, m’empoigna, me renversa sur son lit, car nous étions dans sa chambre, leva mes jupes, et vint me faire ce que la dame de quarante ans avait exigé de moi. Je n’aurais jamais soupçonné qu’on put éprouver autant de plaisir par ce procédé. Elle recommença deux fois me causant toujours plus de plaisir.

J’essayai de la payer de retour tant bien que mal, plutôt mal que bien, car depuis cette réciprocité de bons procédés, elle me