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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/209

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couturières. Il ne savait pas que les filles de chambre avaient l’ordre de les amener dans l’appartement de leur maîtresse, et il les avait renvoyées. Quand il entra avec la caisse, et qu’elle apprit qu’il avait congédié les ouvrières sans les faire monter, elle le déculotta devant les filles de chambre, et le fessa, comme jamais elle ne l’avait fessé.

Il me racontait tout çà, une main glissée sur ma petite gorge, et l’autre sous mes jupes, caressant mes fesses. Je lui racontai que la marquise n’avait pas tout perdu, qu’elle était venue se plaindre dans l’après midi du retard que nous avions mis dans la livraison de la boîte, et que ma camarade et moi nous lui avions été offertes en expiation.

— Elle a fouetté Nadine jusqu’au sang. Moi, j’ai été fouettée ensuite par ma maîtresse, tandis que la marquise moelleusement étendue dans un fauteuil, se repaissait du spectacle alléchant des fesses abîmées de sa victime qui se lamentait.

Quand la maîtresse en eut fini avec moi, elle prit la nagaïka et m’en appliqua six coups furieux sur les fesses déjà ramollies,