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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/22

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citrantes, il s’en trouvait peu, étaient fouettées jusqu’au sang, ce qui ne les empêchait pas de passer par les… armes après le châtiment. Presque toutes préféraient subir l’affront sans la correction sanglante.

À moins que l’auteur de nos jours ne fut l’un des nombreux serviteurs que les filles de service une fois ouvertes soulageaient dans l’ombre ; malheur au couple surpris en flagrant délit, on les fouettait jusqu’au sang, se servant du knout pour le coupable, de verges pour la délinquante. On les châtiait pour les punir d’avoir profané le logis réservé aux invités.

Jusqu’à l’âge de huit ans, je ne sus pas trop ce que c’était que le fouet bien appliqué. J’avais cependant été fessée assez souvent à la main par mes deux maîtresses, la mère et la fille. J’avais gardé un souvenir douloureux, pas trop cuisant cependant, de ces corrections dont la dernière remontait à trois mois. Mais ce fut quand j’eus attrapé mes huit ans, que je commençai à apprécier la valeur des châtiment que je voyais infliger quotidiennement aux grandes filles, qui se lamentaient et dont les fesses se déme-