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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/226

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un bâillon large et épais sur la bouche. Je me demandais pourquoi ce bâillon ? J’en connus bientôt la raison.

Je ne sais quel crime avait pu commettre la coupable, mais une longue et forte verge, qu’avait choisie la fouetteuse, retomba avec une violence telle entre les deux épaules, que le sang afflua à la peau. Elle descendit ainsi cinglant cruellement le dos jusqu’à la chute des reins, empourprant tout le buste. Quand elle fut au bas des reins, elle asséna un coup furieux qui souligna d’un trait sanglant la ligne de démarcation.

Sur les fesses les coups redoublèrent de violence, faisant bondir le gros postérieur martyrisé. Puis ce fut le tour des cuisses et des jambes nues. Quand elle fut aux talons, la verge étaient usée.

Elle en prit une autre de la même dimension, revint aux fesses, reprenant sous la ligne de démarcation. Le premier coup découpa une ligne sanglante. La verge descendit le long de la croupe, empourprée par la récente promenade, voyageant avec une cruauté révoltante sur la peau ramollie.