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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/246

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pourquoi, cette nudité avec toutes ces indécences étalées dans leur plein, et je prenais un vrai plaisir à la danse voluptueuse de ces belles fesses épanouies, qui se dandinaient dans l’espace. Entre les cuisses élargies, on voyait distinctement deux grosses lèvres rouges, qui bâillaient entre deux haies de poils noirs, suivis d’une véritable forêt, qui montait très haut sur le ventre. Je ne fus plus surprise de la petite moustache qui estompait la lèvre supérieure.

C’était la première fois que je voyais ma maîtresse sous cet aspect, et j’éprouvais à la vue de cet antre barbu qui me fascinait une sensation agréable, là où le jeune groom se faisait tant de plaisir avec son petit outil appuyé sur les bords. Il est vrai que j’avais quatorze ans et demi, et que je commençais à pousser de partout.

Quand la fouetteuse en eut fini avec la modiste, elle la laissa, pendant qu’on fouettait la suivante, dans cette posture, la plus lubrique qu’on puisse imaginer pour une femme de cet âge. Il me semblait que c’était encore plus indécent pour ma maîtresse, qui savait mieux que personne qu’il y avait