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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/280

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portée de ma main droite. La dernière fois la fessée dura dix minutes, lui tirant du sang. Il fallait ça pour m’exciter. Ce fut un concert de vociférations jusqu’au matin.

Elle aura bientôt dégoûté tous les clients de cette maison. Elle pourra porter ailleurs son pétillement trompeur. D’ailleurs depuis bientôt un an qu’elle fait des dupes, on commence à la connaître, et elle s’en revient souvent bredouille.

Toi, sans avoir appris, car la première nuit tu m’as exaspéré, tu frétilles comme une ancienne. C’est dans le sang, et je veux quand tu y seras toute, que tu sois une fouteuse comme il y en a peu. Peste ! tu avales le foutre de bonne heure. Il es vrai que tu jouissais comme une petite possédée.

Il me fouillait toujours pendant qu’on entendait geindre la fausse putain, et que je voyais sa vaste croupe se balancer dans l’espace. Comme pour lui donner raison, mon fourreau se serra, jouant comme une gaîne habituée. Pendant que je m’épanchais en soupirant, il resta appuyé sur mes fesses qui frétillaient de la belle façon.

Il reprit la fouille un moment et dut