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s’arrêter de nouveau, la gaîne recommençant son jeu, et les fesses aussi. Mais cette fois il fut de la fête.

Après les ablutions indispensables, je voulus reprendre le membre dans mes lèvres pour le réchauffer. Mais en ce moment des nausées m’obligèrent à me retirer, et après quelques efforts, je rendis ce que j’avais absorbé, vomissant dans la cuvette.

— Je te l’avais bien dit, que tu te soûlais trop jeune. Tu t’es donnée une indigestion et tu n’as pas pu garder ce que tu avais bu. Çà t’apprendra une autre fois à être moins gloutonne. Tous les estomacs n’y sont pas faits comme celui de la fausse putain, qui a dû s’y habituer pour gagner son argent.

Il me fit rincer plusieurs fois la bouche avec de l’eau mélangée d’eau de mélisse des Carmes. Puis il me demanda si c’était le premier vit que je suçais. Je lui dis que non. Il me demanda où et comment !

Je lui racontai mon aventure avec le vieux conseiller, ma surprise quand je vis l’éjaculation, mon arrêt subit, ma seconde fessée, terrible celle-là. Puis l’imposition