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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/296

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gotait lascivement sous les yeux des fouetteurs excités, l’allumaient souvent dans l’organe du vieux général, et toujours dans celui de la matrone, que les fouettées devaient éteindre de la même façon chez tous les deux, en suçant celui du général, et en léchant celui de la gouvernante. Le feu du général s’éteignait après un jet de pompe, l’incendie de la fouetteuse après une heure de manœuvre incessante.

Les filles de chambre devaient rallumer le feu toutes nues, avec des brindilles apportées par une servante sonnée par la fouetteuse. Elles ne reprenaient leur peignoir qu’après avoir rallumé le feu, qui n’était pas plus ardent que celui qui brûlait dans leurs fesses.

L’été elles pouvaient s’assoupir, pourvu qu’elles se réveillassent au premier appel. Monsieur avait besoin du vase, la servante volait vers le lit tenant le récipient d’une main, ajustant de l’autre le membre dans l’embouchure d’un cylindre en caoutchouc, qui conduisait le liquide dans le vase ad hoc.

Quand c’était madame, on lui glissait une bassine sous les fesses, et quand l’opé-