Aller au contenu

Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/317

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 147 —

relevai le clitoris me cuisait, et je titubais comme une femme ivre de gin.

Pour me dégriser, le monsieur qui bandochait me donna à boire la crème qui restait dans ses réservoirs. J’avais dû m’agenouiller pour caresser les bourses, en même temps que je suçais le sucre d’orge, la levrette se remit à me lécher. Bien que ce fut la troisième lampée, elle sortit plus vite que les deux autres, mais cette fois je m’accroupis sur les talons et restai sans connaissance.

Je me réveillai sous une rude fessée que m’appliquait le monsieur sur ses genoux, tandis que l’infatigable levrette avait repris sa besogne. Les claques retentissaient bruyantes sur mes fesses et sur mes cuisses, m’arrachant des cris perçants, qui se changèrent bientôt en cris de volupté. Il me fessa pendant cinq minutes durant lesquelles ma chanson fut plusieurs fois variée.

Ce n’était pas fini. Comme il bandait encore, je dus le branler, moi étendue sur le tapis, lui à cheval sur ma gorge, et recevoir tout sur ma figure, où la levrette vint lécher la crème.