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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/318

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Il voulut me payer de retour. Il me prit sur ses genoux, me branla pendant un quart d’heure, me faisant un mal affreux avec ses deux doigts qui me frottaient furieusement le clitoris endolori, pour obtenir trois méchants succès. Il riait dans sa barbe de la souffrance, qu’il savait très bien me faire endurer.

Il vint s’informer de l’état de mon bouton de rose. Il le trouva à son gré, envenimé, rutilant, rouge comme un rubis. Alors il le prit entre le pouce et l’index et se remit à le branler, l’écrasant entre ses deux doigts. Je souffris une véritable torture. Il insista jusqu’à la réussite, mais cette fois je hurlais et non de plaisir.

Enfin il me renvoya. Je revins à l’atelier en assez mauvais état, me tenant avec peine sur mes quilles.

Je ne vous souhaite pas d’avoir affaire à cet homme là et à sa levrette. Huit jours d’un pareil régime aurait raison de la plus vigoureuse fouteuse.

Comme elle achevait ces paroles. Eva reparut. Il y avait une heure environ qu’elle