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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/328

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Elle en planta vingt-cinq sur chaque fesse en rond, de façon qu’il y avait une pelote sur chaque globe.

Elle la fit relever, l’emmenant avec elle les jupes troussées, pendant que son gros postérieur saignant se déhanchait à chaque pas, et que la chanson aiguë continuait.

Cette fois, quand la sale truie lui présenta son cul foireux à lécher, la pelote vivante dont les yeux étaient obscurcis par les larmes, se jeta sur l’horrible mets, et lécha le dépotoir. Elle la lécha ensuite par devant pendant une heure, souffrant toujours horriblement des piqûres d’épingles fichées dans ses fesses, mais elle ne voyait pas la marmite ridée dans laquelle elle barbotait.

Elle ne reparut pas de la journée. Elle dut se tirer elle-même les cinquante épingles, souffrant autant que lorsque la mégère les lui avait plantées dans les fesses.

Le lendemain elle nous montra son derrière. Les piqûres ressemblaient à de petits boutons rouges. Elle garda ces deux pelotes plus d’un mois.