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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/331

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IV

LA PEAU DE ZÈBRE.



O n amenait de temps en temps quelque grande fille, prise à sa famille, dont le père était proscrit ou simplement soupçonné. Ces jeunes filles venaient augmenter le nombre des servantes à plaisir de l’orphelinat. Quelques-unes ne se prêtaient pas toujours volontiers à la chose, et faisaient les récalcitrantes. On avait une façon de les assouplir qui réussissait une fois ou l’autre.

J’assistai trois mois après mon entrée à un essai d’assouplissement d’une jeune fille