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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/346

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vernante n’essaya jamais de s’en servir.

Quand son corps eut repris tout son satin, on l’appela pour les clients. Ses pommettes se couvraient du fard de la pudeur, et elle allait au combat, comme si elle allait à la mort. Elle en revenait plus confuse encore.

Aucune de nous ne se serait avisée de se moquer d’elle, car on savait qu’elle souffrait une véritable torture morale d’être obligée de subir les atteintes des hommes.


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